louis espinassous
allons jouer dehors.
« Comme aurait pu l’exprimer l’anthropologue David Le Breton, je ressens toute l’intensité d’être dans le seul émerveillement d’être là… Poésie, beauté, philosophie font alors partie de mes ressentis. Je les cultive seul ou dans une perspective de partage social et humain, avec une autre personne ou un groupe de personnes. L’essentiel est de vivre, de partager, de partir camper et de dormir à la belle étoile, de construire des choses. En amont, lire est indispensable pour connaître la biodiversité, apprendre à fabriquer ce dont on a besoin, etc. (…)
(tiré d’un article dans Reporterre, le quotidien de l’écologie)
Le principe fondamental consiste à aller dehors, non pas pour faire de l’activité physique, sauf pour les personnes qui le souhaitent comme tel (mais cela ne me semble pas très fréquent), mais pour vivre quelque chose, faire quelque chose. Sortir le chien, faire une randonnée, aller à l’étang ou au sommet de la colline pour découvrir la vallée ou le village d’en haut, partir ramasser des mures, faire un pique-nique, que sais-je encore ! Quant aux enfants, et même aux adultes, il faut les laisser faire dehors, leur laisser le jeu libre dehors.
(tiré d’un article sur le besoin de nature, selon Louis Espinassous)