ce qui guide nos pas
les 4 e.
Proposer des activités dans la nature n’est en soi, pas exceptionnel. En revanche, les mettre en lien avec le pouvoir d’agir de chacun et les bénéfices à en retirer, tant au niveau individuel que collectif, constitue la signature particulière de la Fondation Homme et Nature.
Nous offrons des expériences tout public, une plateforme d’activités nature, une bibliothèque spécialisée, des conférences, des vidéos, des podcasts, des évènements, un blog et des publications sur les réseaux sociaux afin que l’impact positif de la nature sur notre santé physique et mentale soit connu de tous.
Pour se reconnecter à la nature, nous avons développé une synergie entre 4 axes, les 4E :
- Émerveillement
- Expérience (pédagogie par l’)
- Espoir
- Expertise (scientifique)
L’émerveillement
« L’émerveillement est un moment où le raisonnement se suspend. Il y a alors l’impression de quelque chose qui dépasse l’individualité, il appelle une émotion enfouie profondément en nous : une sorte d’adéquation avec l’environnement.
S’émerveiller, dans le cas de la nature, engendre le respect pour celle-ci. Dans le cas de l’environnement, le respect se traduit par le souci d’en prendre soin.
Alors que nous vivons une époque avec beaucoup de messages décourageants, l’émerveillement donne de l’espoir »*
Ces textes, tirés d’un entretien de Matthieu Ricard par le Good Planet mag’ en septembre 2019, guide notre travail.
Au-delà du plaisir purement esthétique, l’émerveillement est une expérience particulière qui détourne notre attention de nos préoccupations personnelles et qui nous donne la sensation de faire partie d’un tout, de quelque chose de plus grand que nous, qui nous dépasse. Il est fondamental pour l’être humain de connaître ce sentiment d’appartenance à la nature pour entrer dans la transition écologique avec succès.
L’émerveillement apporte le sentiment d’être plus connecté aux autres, ce qui amène un engagement collectif plus important. La pensée critique se développe via la remise en cause des schémas de pensée existants et on observe une diminution du matérialisme (remise en valeur des expériences par rapport aux biens matériels). L’humeur s’améliore et on constate aussi une augmentation de la satisfaction, des pensées positives et du sentiment de bonheur.
L’expérience (La pédagogie par…)
Nos sociétés occidentales souffrent d’extinction de l’expérience directe de nature (Pyle & Lefèvre, 2016). Notre approche se veut une réponse à cette problèmatique: inviter chaque personne à expérimenter, à découvrir la nature et ses bienfaits par elle-même, tant au niveau physique que psychique. Expérimenter permet de trouver des solutions par soi-même et d’utiliser toutes les ressources que l’on a à disposition.
On peut ainsi dépasser ses limites et s’ouvrir à de nouvelles perspectives. La Fondation Homme et Nature propose des expériences en nature permettant au public d’enrichir son vécu (et de ce fait, d’amener plus de sens dans sa vie) en toute sécurité et avec respect.
L’espoir
Les mauvaises nouvelles s’accumulent mais l’heure de baisser les bras n’est pas venue. L’espoir est un sentiment positif qui nous donne confiance et qui nous pousse à agir.
Lorsqu’on espère quelque chose, toute son attention est fixée sur que l’on souhaite. Espérer ou avoir la foi, c’est croire que nous pouvons faire changer nos consciences et nos comportements individuellement pour un résultat collectif.
«Avoir de l’espoir, c’est être à la fois réaliste et optimiste, croire que les choses peuvent s’améliorer et avoir la vo- lonté de travailler dans ce sens. L’espoir est essentiel pour se fixer des objectifs, prendre des décisions, amé- liorer ses relations sociales ou réussir à l’école ou au travail. Il est essentiel pour se sentir bien dans sa vie et se maintenir en bonne santé mentale et physique.» (www.unodc.org)
L’expertise scientifique
Pour valider cette approche en Suisse, La Fondation Homme et Nature se base notamment sur les travaux de L’Université dans la Nature au Canada. Elle s’entoure également de scientifiques, comme la Dre Lia Rosso de l’Université de Fribourg. Auteure de La nature en nous, elle est aussi membre du Conseil de Fondation.
La Fondation appuie également ses démarches sur les travaux de scientifiques, de chercheurs ou d’auteurs reconnus (Gladys Barragan -Jason du CNRS, Frédéric Plénard, auteur de L’enfant et la nature, Michel Le Van Quyen, neuroscientifique et auteur de Cerveau et nature, etc.)
“LE XXIÈME SIÈCLE SERA CELUI DE LA NATURE. MAIS LA NATURE NE SUFFIT PAS : C’EST NOTRE CONNEXION AVEC ELLE QU’IL FAUT REPLACER AU CŒUR DE L’ÉDUCATION, DE LA SANTÉ, DE L’URBANISME ET DE TANT DE SECTEURS.
C’EST SON CONTACT QUI DOIT ACCOMPAGNER LE NOUVEAU-NÉ COMME LE MOURANT ET C’EST SA BEAUTÉ QUI NOUS RÉCONCILIERA AVEC LE MONDE. »
HUBERT MANSION, L’UNIVERSITÉ DANS LA NATURE
homme ou humain ?
« Chère Fondation Homme et Nature, pourquoi avoir choisi le mot HOMME au lieu de HUMAIN ? »
Nous avons choisi ce terme car il provient du latin homo qui signifie être humain, sans distinction de genre. Le mot homo aurait par ailleurs, une très ancienne racine commune avec le mot humus qui signifie le sol, la terre. Et même les textes anciens le confirment : Adam (emprunté à l’hébreu ancien adama qui signifie terre) le premier homme, « le terreux » fût façonné avec de la poussière de terre.
Le lien à la terre et à la nature se retrouve dans l’étymologie : n’est-ce pas fascinant ?
Nous ajoutons aussi une majuscule au mot Homme, car cela renvoie à l’humanité dans son ensemble, hommes ET femmes confondus.
D’autre part, nous nous sommes inspirés du bestseller du forestier et auteur Peter Wohlleben intitulé « L’Homme et la Nature : comment renouer ce lien secret ». Ce livre, tout comme notre Fondation, se centre sur la (re)connexion à la nature.